En tant que salarié d'entreprise, vous pouvez avoir accès à différents budgets de formation pour réaliser votre projet et monter en compétences.
Il s’agit d’un dispositif permettant la prise en charge de la formation des salariés, défini selon les besoins de l’entreprise, sa branche et sa taille. Le plan de développement des compétences regroupe également l’ensemble des démarches formatrices dans lesquelles l’entreprise s’est engagée envers ses employés : validation d’acquis professionnel (VAE), bilan de compétences etc…
Le plan de développement des compétences regroupe deux types d’actions:
Ces actions peuvent être réalisées soit sur le temps de travail, dans ce cas, la rémunération doit être maintenue, tout ou en partie en dehors du temps de travail avec un maximum de 30h/an/salarié.
Modalités pédagogiques et prise en charge:
Concernant les modalités pédagogiques, ces formations peuvent être réalisées en présentiel, tout ou en partie à distance et la nouveauté, elles peuvent être réalisées en situation de travail (FEST).
Ce dispositif concerne toutes les entreprises et tous les salariés. Cependant, les OPCO ne financent plus que les entreprises de moins de 50 salariés. Les entreprises comptabilisant plus de 50 salariés ne peuvent plus bénéficier des fonds mutualisés des OPCO mais peuvent déléguer leur plan de développement des compétences aux OPCO sous forme de versement volontaire.
Le contrat de sécurisation vise les entreprises de moins de 1000 salariés ainsi que les entreprises en redressement ou en liquidation judiciaire.
Les salariés ayant au moins un an d’ancienneté dans l’entreprise sont en mesure de pouvoir bénéficier de ce contrat. Le CSP leur permet alors de bénéficier d’une allocation de sécurisation professionnelle dont le montant est égal à 80% du salaire brut antérieur pendant 12 mois.
Les salariés visés par une procédure de licenciement économique sont également concernés. L’employeur est alors dans l’obligation de leur proposer. Dans le cas contraire, c’est au pôle emploi à se charger de le proposer (si le salarié peut y prétendre) ou de verser une contribution correspondant à 3 mois de salaire brut.
A noter que les salariés qui sont présents depuis moins d’un an dans l’entreprise mais qui perçoivent des droits d’assurance chômage peuvent également bénéficier de ce contrat.